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Comment l’agaric mouche affecte-t-il la microglie ?

Introduction : Le champignon agaric mouche (Amanita muscaria) est utilisé depuis des siècles pour traiter diverses affections, notamment celles affectant le système nerveux. Face à l’intérêt croissant porté aux champignons en tant que thérapies potentielles pour la santé mentale, les chercheurs ont décidé d’examiner de plus près la façon dont les extraits de ce champignon affectent les cellules cérébrales, en particulier les microglies.

Que sont les microglies ? Les microglies sont des cellules immunitaires situées dans le cerveau. Ils surveillent l'environnement cérébral et réagissent aux menaces, telles que les infections ou les blessures. Dans les états inflammatoires, ils peuvent jouer un rôle à la fois protecteur et nocif, ce qui en fait des cibles clés de la recherche sur la neuroinflammation.

Recherche sur l'extrait d'agaric mouche (AME-1) : Les scientifiques ont étudié les effets de l'extrait d'agaric mouche (AME-1) sur la microglie humaine (HMC3). Ils ont évalué l'impact de l'AME-1 sur l'expression de divers récepteurs de surface et sur la production de cytokines (protéines impliquées dans les réponses inflammatoires).

Principales constatations:

  • Expression du récepteur : AME-1 a augmenté le nombre de récepteurs CD86, CXCR4, CD45, CD125 et TLR4 à la surface des microglies HMC3. Ces récepteurs sont essentiels pour reconnaître et répondre aux signaux inflammatoires.
  • Production de cytokines : La microglie HMC3, stimulée par le LPS (lipopolysaccharide), le TNF (facteur de nécrose tumorale) et le poly(I) (un analogue d'ARN double brin synthétique), a produit les cytokines IL-8 et IL-6. AME-1 a amélioré la production d'IL-8, notamment en combinaison avec le poly(I).
  • Modifications de l'expression génétique : AME-1 a modifié les niveaux d'ARNm des récepteurs TLR3 mais n'a pas affecté de manière significative les protéines RIG-I et MDA5, qui sont essentielles à la reconnaissance du virus dans les cellules.
  • Analyse métabolomique : L'extrait d'AME-1 contenait divers métabolites, dont le tréhalose, connu comme inducteur de l'autophagie (un processus de nettoyage cellulaire). Semblable à l'AME-1, le tréhalose a augmenté la production d'IL-8 en réponse au poly(I), ce qui suggère qu'il pourrait jouer un rôle clé dans l'action de l'extrait.

Conclusions: L’étude suggère que les extraits d’agaric mouche pourraient influencer les réponses inflammatoires microgliales, potentiellement en raison de la présence de tréhalose. AME-1 peut activer la microglie pour produire des niveaux significatifs de cytokines et modifier l'expression des récepteurs de surface, ce qui pourrait avoir des applications potentielles dans le traitement de l'inflammation cérébrale.

Pourquoi est-ce important ? Mieux comprendre l’impact des extraits naturels sur les cellules cérébrales pourrait conduire à de nouvelles thérapies pour divers troubles neurologiques, notamment les maladies neuroinflammatoires et neurodégénératives.

Sources:

PubMed Central – PMC10130647

Cet article présente des résultats de recherche qui pourraient être importants pour les futures thérapies de santé mentale et le traitement des maladies neurologiques, en soulignant le potentiel de substances naturelles telles que l'extrait d'agaric de mouche.rouge.



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